L’intérim en Guadeloupe et dans les Îles du Nord en 2013

Publié le 18 décembre 2014 | Dernière mise à jour le 26 décembre 2016

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En 2013, l’intérim a connu en Guadeloupe une hausse légère du nombre de contrats signés dans l’année mais une augmentation bien plus conséquente de l’activité en Equivalent Emploi Temps Plein (EETP). Cette croissance significative de l’activité intérimaire (+17,0 %) singularise la Guadeloupe par rapport aux autres Dom(2) et au niveau national où une telle hausse n’a pas été observée. En conséquence, la durée des missions achevées est en nette hausse (2,4 semaines contre 2 semaines en 2012). La majorité des intérimaires sont des hommes plutôt jeunes (âge moyen : 36,1 ans), ouvriers qui travaillent dans la construction.

Les Dom regroupés (hors Mayotte) représentent 0,8 % des contrats et 0,9 % du volume total de l’intérim en France en Equivalent emplois temps plein (EETP). La Guadeloupe seule ne représente que 0,13 % de l’ensemble des contrats signés dans l’intérim et 0,19 % de l’équivalent emploi temps plein « France entière ». En comparaison, l’emploi salarié privé de Guadeloupe représente 0,4 % de l’emploi salarié privé en France (source ACOSS). Quelques activités ou groupes d’activités « trustent » l’essentiel de l’intérim en Guadeloupe. En 2013, la construction, premier employeur pour l’intérim, concentre 49,5 % du volume d’emploi total en EETP, le commerce, qu’il soit de détail ou de gros emploi en emploi 13,7 %. L’agriculture est quant à elle absente. L’industrie dans son ensemble regroupe 19,7 % du volume d’emplois. Dans l’industrie, les activités les plus importantes sont par ordre d’importance les industries extractives, énergie, eau, déchets et dépollution (9,1 %), puis la fabrication d’autres produits industriels (6,6 %) -cela comprend entres autres le textile, le bois, la chimie, la métallurgie- puis les industries agroalimentaires (2,5 %). Les services regroupent 17,0 % du volume d’emplois. Les principaux secteurs employeurs sont par ordre d’importance le transport et l’entreposage (4,6 %), l’hébergement et la restauration (3,4 %) ainsi que les activités scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien (2,4 %).